En couple avec avec la hurdleuse Autrichienne Beate Schrott, finaliste olympique en 2012, Christian Taylor partage l’essentiel de son temps en Europe entre Vienne et Amsterdam, où il a suivi son coach depuis l’Angleterre jusqu’à Arnhem. A force de bondir de ville en ville, l’homme avait également fait du record du monde une véritable obsession.
"C’est vrai que je me suis longtemps retrouvé dans la peau d'un chasseur de records. Mais cette obsession par rapport au record du monde est retombée. Avant, j’avais une petite voix en tête qui me répétait sans cesse ’18.29, 18.29’ (ndlr. Le record du monde est détenu par le Britannique Jonathan Edwards avec 18m29’), mais maintenant je me sens plus relax".
"Ma mentalité a changé. La pression est quelque peu retombée. Je me dis que ce n’est pas impossible, si le record tombe, il tombe. On verra. Je reste positif. Je me dis que battre un record du meeting, c’est bien. Remporter une médaille c’est bien aussi. Mentalement, je me sens plus relax. Avant tout, j’essaie de trouver la paix.”
Taylor devrait trouver au sein de la forte colonie néerlandaise présente à Bruxelles une motivation supplémentaire pour bondir. "C’est vrai que c’est toujours spécial de sauter au Mémorial. L’ambiance est incroyable. Je veux sourire, impliquer la foule, prendre du plaisir". Et cette joie, communicative, le public le lui rend bien.
Après ce meeting, un des plus européens des athlètes US pourra se reconcentrer sur une des ses autres passions (en dehors du 400m, voire même du lancer du javelot pour le fun). Et Taylor de se laisser aller à un brin de nostalgie. "Ce qui me manque aux Etats-unis, c’est le football, je suis un véritable ‘addict’ (ndlr. Accro). L’odeur du gazon, tout ça, et le début de saison débute en septembre... Taylor aura tout le loisir de s'y replonger prochainement après sa sortie du bac à sable.
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