L'événement le plus important de 2020 devait être bien évidemment les Jeux olympiques de Tokyo, mais la pandémie du coronavirus y a mis un terme. "Il n'a pas toujours été facile de garder la motivation. Je vis et je m'entraîne en France, où nous avons rapidement été confinés. Je n'ai pas pu voir mon entraîneur durant plusieurs mois, mais j'ai bien sûr continué à m'entraîner".
"Ça fait du bien d'être de retour à Bruxelles", poursuit KJT. "L'année dernière, j'ai terminé troisième au saut en longueur ici. L'invitation à participer à un triathlon contre Nafi Thiam est arrivée au bon moment. Dommage que Nafi ait dû renoncer, mais je suis très heureuse de pouvoir tout de même enchaîner un 100 mètres haies et le saut en hauteur. Ce genre de triathlon pourrait à l'avenir faire partie intégrante de la Wanda Diamond League, les athlètes spécialistes des épreuves multiples pourraient y trouver leur bonheur. A titre personnel, je ne peux pas me plaindre, parce que j'ai quand même la chance de pouvoir participer aux meetings en tant qu'athlète de haut niveau au concours du saut en logueur et de la hauteur."
Johnson-Thompson attend surtout avec impatience le saut en hauteur de demain. "C'est ma discipline préférée. Je rêve de franchir un jour la barre des 2 mètres. Au saut en longueur, je veux atteindre 7 mètres, et franchir la barrière des 7000 points à l'heptathlon en est un objectif. Mais ma plus grande ambition est simplement de remporter le plus grand nombre de médailles possible lors des grands championnats. Ce ne sera pas pour cette année", plaisante la championne du monde de Doha.